lundi 11 août 2008

Nosy Komba, cool volcano


Nosy Komba : à 6 milles du port du Cratère, c'est la plus haute des îles de l’archipel Nosybéen, puisque elle dépasse 600 m. Du large, c'est visiblement un cône volcanique, tout couvert d'épaisses forets. Trés sauvage, c'est aussi la plus "coooool", très appréciée des voyageurs sac a dos , qui ont souvent deja écumé les îles du sud de la Thaïlande et l'Indonesie ... et qui craignent les débordements supposés d'Hell ville ou d'Ambatoloaka.
Il est vrai que tout ici reste a taille humaine : les hôtels ont six chambres, les restaurants quatre où cinq tables - toutes les pieds dans le sable et non sur le ciment...

Le village d’Ampangorina, dont le rivage figure sur bien des cartes postales et des brochures touristiques, offre un assez bon mouillage, un peu rouleur dans les vagues de la marée, mais ceci n’est pas génant sur un catamaran. On mouille devant l’anse principale du village, y accédant du nord par un large chenal entre les roches émérgées. Fond de sable tres clair avec des patates de corail isolées.
On arrive dans l'après midi et le soir, on profite de ambiance chaleureuse et tranquille dinant dans une des gargottes au bord de l’eau, et bavardant dans un ou deux bars avec un bon programme musical.
Nosy Komba la nuit représente sans doute le meilleur compromis entre le sens de la fête des gens du Nord ouest, et l’animation modérée que recherchent les voyageurs individuels.

Cette "nightscene" discrète s’"teint à 9h 30, dix heures au plus tard et on revient sur Bilitis resté sagement à l’ancre, ses repères calés sur les étoiles.


Au matin possibilité d’escalader la montagne, par un magnifique sentier pavé du temps des missionnaires, et d'acheter des nappes brodées ainsi que des bois sculptées - Nosy Komba est le meilleur centre d'artisant du la région, avec de vrai créateurs et créatrices inspirés... Cependant que le marin fait de l’eau à la fontaine : l’eau potable du réseau de Nosy Komba récemment rénové est aussi reputée que l'eau minerale.

Suite du programme quand les cales sont pleines : retour sur Nosy Bé par l'ilot de Nosy Tanikely, en arrivant avant la foule ; ou prolongation vers Nosy Faly, qui ferme la baie à l'Est.